S’immerger dans l’Art antique pour mieux comprendre

Pour certains, encore maintenant, la sculpture antique se résume aux seuls « grands maîtres » d’écoles, et de chefs-d’œuvre de l’art ancien. Pourtant, les changements idéologiques, esthétiques et technologiques des 30 dernières années ont permis aux spécialistes d’orienter leur regard à l’œuvre sculptée par soi-même. L’outil, le matériau, le geste, ainsi que le processus sont au cœur de recherches profitant des avancées fulgurantes des examens chimiophysiques de la matière.

S’immerger dans l’art antique de la Grèce

La fouille sur terrain et la reconnaissance d’un nombre d’arènes antiques, l’examen pétrographique et physico-chimique des roches ont emmené la constitution de stocks de données nécessaires tant à l’archéologue qu’à l’historien spécialiste de l’art. L’afflux de ces diverses démarches, loin d’éliminer l’historien spécialiste de l’art de l’analyse de la sculpture de l’antiquité, lui offre au contraire maintenant une énorme occasion de la repenser en concordance. Les curiosités sur les fouilles antiques ont amené particulièrement sur l’étude des créations en elles-mêmes, qui discute de l’existence d’un système ancien et antique lequel aurait pu exister.

L’art et les œuvres de la Grèce du temps de l’antiquité ont entraîné une influence importante sur la culture de beaucoup de pays des temps antiques à ce jour, en particulier dans le cadre de l’architecture et de la sculpture. En Occident, la gravure de l’Empire romain s’est démesurément inspirée des modèles grecs. En Orient, les assujettissements d’Alexandre le Grand ont amené de nombreux siècles de conversations entre les Grecs et ses environs, c’est-à-dire les pays riverains, ce qui a généré l’art gréco-bouddhique, ainsi que ses ramifications qui s’étendent jusqu’au pays du soleil levant lui-même. Après l’époque de la Renaissance, en Europe occidentale surtout, le design humaniste et les techniques prétentieuses de l’art grec ont passionné de nombreuses générations d’artistes européens. Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.

Qu’en est-il des périodes et styles des arts grecs ?

L’art de la Grèce, du temps de l’antiquité, est couramment divisé en trois ères stylistiques, dont l’ère archaïque, l’ère classique et l’ère hellénistique. La période antique commence généralement à partir du XVIIIe siècle av. J.-C. En réalité, on ne sait que peu de choses sur l’art grec pendant les deux siècles antérieurs. C’est ce qu’on appelle les siècles obscurs. Les affrontements  médiques datant de -480 à -448 av. J.-C. sont parfois retenues comme de bornes entre l’ère archaïque et l’ère classique. L’époque d’Alexandre le Grand, qui avait duré entre -336 à -323 av. J.-C., sépare l’ère classique de l’ère hellénistique. Réellement, il n’y a eu aucune transition nette d’une période à l’autre.

S’immerger dans l’art de la Rome antique

L’art romain est un art produit dans tous les territoires de la Rome de l’antiquité, depuis la création de Rome, aux alentours de 753 av. J.-C., d’après la chronologie traditionnelle, partiellement authentifiée par l’archéologie, jusqu’à la capitulation de l’empire occidentale. Il prend un important développement quand il a eu un contact avec l’art grec. Les historiens de l’art lui reprochent de cette imitation. Mais du coup, l’art romain de l’antiquité trouve de nouvelles empreintes dans les régions conquises par l’Empire. Après la capitulation de l’empire, l’art antique romain se prolongeait dans l’art byzantin ainsi que l’art chrétien du moyen âge. Il a extrêmement influencé les artistes du temps de la Renaissance ensuite du Classicisme et ainsi que du néo-classicisme. Cet art promeut les théâtres, les portraits, et renouvelle avec les aqueducs, les thermes, les bustes, ou les arcs de triomphe. La peinture romaine s’est étendue sur 4 périodes.

La sculpture et la mosaïque de la Rome antique

La sculpture romaine s’est grandement inspirée des reproductions grecques, surtout les arts en bronzes. C’est grâce à des copies effectuées par les Romains que l’on sait de nombreux originaux grecs actuellement disparus. Même si elle s’inspirait de la sculpture hellénistique ou grecque, la sculpture romaine avait ses anecdotes telles que l’invention du buste, et la globalisation du portrait. De plus, elle avait su produire une hybridation ou un mélange des styles dans les territoires sous imperium, dont l’Égypte ou les provinces de l’Orient. Par contre, les statues romaines, tout comme celles des Grecques, étaient polychromes. Les Romains adoptaient soit du mélange de matériaux, soit de la peinture. Ces choses -là n’étaient utilisées que par les Romains dans le temps antique. Le carrelage ou  la mosaïque est un œuvre décoratif largement employé dans la Rome antique, dans le domaine de la décoration intérieure des temples et des maisons.  Elle utilise des extraits de pierre et de marbre assimilés à l’aide de badigeonnage ou d’enduit, pour construire des figures et de motifs. Elle est réunie particulièrement à Pompéi ou à Herculanum. Plusieurs astuces coexistent. La plus connue, qui est l’opus tessellatum, des petits cubes de pierre appelés abacules, collés soit directement en surface à paver, soit sur un enduit intermédiaire. On distingue également l’opus sectile, utilisant des extraits de tailles inégales de petites pierres ou de marbre. Du coup, trois écoles sont réputées pour cet art en Rome antique. Il y a l’école romaine, laquelle a été réputée par des motifs linéaires sur fond neutre. Puis, il y a l’école syrienne. Et enfin, on tient quand même à citer l’école africaine développant le sens aigu de sa perspective.